La Cordillera Blanca: le Trek de trop ?

Huaraz, au coeur de la Cordillère Blanche

Depuis Cusco, l’hésitation aura été longue, le choix cornélien. Faut-il monter jusqu’à Huaraz pour un nouveau trek dans la Cordillère Blanche, sachant que nous ne comptons pas nous arrêter à Lima, nous les agoraphobes. Après avoir pesé les pour, les contre, ce sera évidemment oui (sinon vous ne seriez pas en train de lire cet article), l’enchantement procuré par le trek du Machupicchu ayant fortement pesé dans la balance.

Pour rallier Cusco à Huaraz, capitale de la Cordillère Blanche, il convient de prendre son mal en patience. 21 heures de bus de Cusco à Lima puis 8 heures de bus de Lima à Huaraz. Plutôt satisfaits des bus économiques jusqu’alors, c’est la compagnie Molino, pour 90 soles, qui nous a emmené de Cusco à Lima. Le voyage de l’horreur. 21 heures de route de montagne par un soleil de plomb, tout à l’avant sur les places ‘panoramiques’ avec l’air conditionné qui fait des siennes. Nous nous en souviendrons. Autant dire que le petit Péruvien qui a eu la bonne idée de camper au péage pour vendre ses gélatines fraîches a été accueilli comme un Messie. Exit les crackers salés des bus de nuit, vive la gélatine !

L’Inka Cola, détrônerait presque le Coca-Cola dans les rayons de supermarché (ne leur dites surtout pas car il s’agit d’une fierté nationale, mais l’Inka Cola c’est dégueulasse):

La ville aux chapeaux

Depuis que nous sommes au Pérou, c’est l’extase devant ses petites bonnes femmes qui portent le chapeau à merveille. Il y en a pour tous les goûts, que ce soit le chapeau traditionnel à Cusco, le chapeau de paille, le chapeau melon, le haut de forme. Associés à leurs couettes/nattes, ceci leur donne un style à part entière. A Huaraz, les chapeaux sont un véritable art de vivre, encore plus qu’ailleurs. Portraits en série:

Concernant nos petites péruviennes, partout l’on retrouve des affiches avec le message suivant: « la femme n’est pas un objet, traitez là avec respect…  »

Une véritable ferveur politique…ou pas

Le second élément qui frappe au Pérou, c’est l’engagement politique de ses concitoyens, en tout cas en apparence. En arrivant dans la région de la Cordillère Blanche, en période d’élections, toutes (et nous n’exagérons pas un seul instant en disant toutes) les maisons arborent le sigle, le slogan d’un candidat politique, qu’il soit régional ou national. Plus loin que les maisons, ce sont les poteaux électriques, les rochers, le sol qui sont taggués aux couleurs d’un candidat, jusqu’à en dénaturer les paysages.

Une question vint alors à notre esprit: cette ferveur politique n’est-elle pas source d’ennuis lorsqu’un tel brancarde vive W sur sa maison alors que son voisin met en avant vive X ? La vérité, c’est que la plupart des péruviens n’en ont que faire de la politique et que la corruption est passée par là…Les citoyens sont tout simplement payés pour que l’on affiche sur leurs maisons tel ou tel slogan, au détriment de leur couleur politique. La troisième photo affiche un énorme K, pour KEIKO Présidenta. Keiko, ou Keiko Fujimori, n’est autre que la fille de l’ancien président Alberto Fujimori, président du Pérou de 1990 à 2000, condamné à 25 ans de prison pour violation des droits de l’homme. Et pourtant, c’est bien ce KEIKO Présidenta que l’on retrouve partout, partout, partout, à chaque coin de rue. Désolant.

Le Trek de la Santa Cruz

Et si l’on en venait au vif du sujet, ce fameux Trek de la Santa Cruz, réputé comme un des plus beaux treks au monde. Gonflés à bloc après notre expérience très positive du trek des Fous, nous repartons comme en 40 pour ce Trek de 3 jours, en autonomie et sans guide. Nous étions bien loin de nous imaginer ce qui nous attendait…

Le Trek peut se réaliser d’Ouest en Est ou vice-versa, en 3 à 4 jours. Optimistes, nous choisissons l’option d’Ouest en Est dans l’idée de le réaliser en 3 jours, mais cette option est plus difficile car celle-ci commence plus bas à 2 900 mètres d’altitude; tout ceci afin de pouvoir réaliser le trek de la Laguna 69 le 4ème jour avant de rejoindre Huaraz. Plus sages, Eva et Morgan choisiront l’autre option en commençant par l’Est à 3 300 mètres. En effet, la difficulté de ce Trek n’est pas tant le dénivelé mais la randonnée en haute altitude: il convient d’être acclimaté car la randonnée s’effectue entre 3000 et 4 800 mètres .De plus, la réglementation de la randonnée dans la Cordillère Blanche est telle que normalement, il est impossible d’effectuer cette randonnée sans guide, sous peine de se voir refuser l’entrée. Nous tenterons quand même l’expérience.

La Cordilère Blanche et ses sommets entre 5000 et 6000 mètres

Jour 1: de Cashapampa à la Laguna Jatuncocha

Premier jour, c’est au taquet à 6 heures du matin que nous prenons un collectivo  jusqu’à Caraz puis un deuxième collectivo direction Cashapampa. Pas de photo pour le deuxième collectivo mais nous ne sommes pas prêts de l’oublier:il s’agissait d’une simple berline pourrie, 4 personnes, dont Lili à l’arrière et à l’avant, le conducteur, Seb à droite, et un péruvien au milieu avec un coussin!! C’est d’ailleurs dans ce collectivo que nous faisons la rencontre de Lotte et Malcolm, un couple de Hollandais en voyage de 9 mois en Amérique Centrale et Amérique du Sud. Nous ferons d’ailleurs un bout de chemin ensemble. Concernant le droit d’entrée pour la Cordillère Blanche, c’est 65 soles (20 euros).

Jusqu’alors, tout se passe relativement bien, le chemin est quasiment plat quand le premier « obstacle » ne tarda pas à survenir.

NDLR: Âmes sensibles s’abstenir !

La tête dans le guidon, Seb marche à vive allure puis réalise un saut de cabri en arrière. La raison? La voici:

Il faut dire que nous ne nous attendions pas du tout à voir cette mygale, en plein jour, dans cet environnement. De plus, la bête, sûrement effrayée par notre arrivée, s’est mise en mode défense, en se cabrant puis en bondissant légèrement, d’où notre grande surprise ! Aussi grosse que celles rencontrées en Amazonie…

Remis de nos émotions, la randonnée se poursuit et se passe plutôt bien malgré nos craintes face à l’altitude.

Aux termes de trois heures et demi de marche, nous débouchons sur le premier camping: Llamacoral, à 3 750 mètres d’altitude. Nous ne comprenons toujours pas comment nous avons pu grimper 850 mètres de D+ avec un chemin si plat. Rien à voir avec le trek de Choquequirao/MachuPicchu. La raison se trouve forcément sur la distance totale parcourue…

Pas question de s’arrêter en si bon chemin, nous poursuivons notre route en compagnie de Lotte et Malcolm mais aussi de Zelda et Marc, deux Macônnais qui réalisent un tour d’Amérique du Sud en 11 mois. Deuxième obstacle: l’eau. Impossible de se frayer en chemin sans déchausser pour traverser littéralement en culotte courte cette rivière qui est gelée de chez gelée. Nos pieds s’en souviennent encore…

Nous tirerons jusqu’à la Laguna Jatuncocha, voire même un peu plus haut. Selon les dires de l’agence à qui nous avons loué l’équipement, nous sommes largement dans les clous pour le réaliser en 3 jours.

La vue sur l’Alpamayo, culminant à 5 947 mètres…

Jour 2 : de la Laguna à Taullimpampa, quand tout a basculé…

C’est sereins que nous nous endormons le soir du premier jour, à 4 000 mètres d’altitude, confiants pour la suite des évènements, compte tenu de notre performance de la journée. Malheureusement, il va en être autrement pour cette seconde journée: il a plu toute la nuit et la tente ne semble pas avoir bien résisté, le fromage de la veille n’est pas passé du tout et nous nous réveillons tous les deux avec ce qui semble être une intoxication alimentaire, il a fait très froid toute la nuit, bref ce n’est pas la forme du tout. Nous nous étions donné RDV avec Zelda et Marc à 6 heures et c’est à 7h30 que nous ouvrirons les yeux, en vrac. La marche ne fera que confirmer notre état de santé fébrile.

Après à peine 2 heures 30 de marche, c’est l’arrêt. Le col de Punta Union, à 4 750 mètres, est juste devant nous et pourtant semble très loin. Nous ne parvenons plus à avancer, il nous faut une pause tous les deux pas. Le mal de l’altitude semble faire effet. Le passage en Amazonie ne nous aura pas aidé. A contrecoeur, nous décidons que c’en est fini pour cette journée et nous voyons déjà la Lagune 69 s’envoler loin, loin… A 10 h 30 du matin, la tente est déjà posée, au dessus du camping de Taullipampa, à 4 300 mètres d’altitude pour une journée complète d’acclimatation soit un sommeil profond de 12H00 à 6H00 le lendemain, c’est dire ! Mal d’altitude + Gastro + Vêtements mouillés = Loose. C’est bien dommage, vu le temps qui se profilait pour cette seconde journée :

Jour 3: de Taullipampa à Paria

Requinqués, (tu m’étonnes après 18 heures de sommeil), nous attaquons en ce troisième jour, la partie difficile du Trek: le passage du col de Punta Union à 4 750 mètres d’altitude. Autant vous dire qu’en nous levant, sous une pluie battante, nous avons longtemps songé à rebrousser chemin, mais non, nous sommes les Lovely Planet, nous n’abandonnons pas comme ça (OK, en fait rien que repenser à la traversée de la rivière pieds nus nous a fait perdre un orteil). C’est sous la pluie, puis la grêle, puis la neige, que nous affrontons tant bien que mal ce col. Après 3 heures de grimpette, nous arrivons enfin au sommet, où l’on entend dire une Française Hippie, sans sac et avec une mule: « Moi, quand je vois les gens souffrir comme ça, ça me fait mal… » Seb l’aurait bouffé… « Mais conn*sse va! Facile avec ta mule que tu exploites sans vergogne ! » (vulgaire mais c’était vraiment l’état d’esprit du moment) …Ah ces Hippies décidément…

Même s’il neige et que la visibilité est faible, nous obtenons une petite récompense avec le point de vue sur la Lagune Taullicocha (qui remplacera pour nous la tant désirée Laguna 69):

La deuxième partie de journée s’effectuera tranquillement, sous la pluie certes, mais ce n’est que de la descente, alors nous y allons « tranquilo » en ménageant les genoux.

Jour 4: de Paria à Vaqueria: la fin !

De nouveau levés à 5H30 pour être en état de marche à 6 heures, cette dernière journée sera folklorique et terminera sûrement de nous achever. Si Lily a eu son quart d’heure avec le passage de rivière, aujourd’hui, c’est la journée de Seb avec la tourbe. N’empruntant pas dès le début le chemin qui se trouvait caché sur la gauche de la vallée, nous filons à travers champ au milieu de cette tourbe qui nous réservera bien des surprises. Seb finira enfoncé jusqu’à la taille dans la tourbe, bien mal aidé par Lily, pliée en 4, une bonne barre de rire que ce moment.

Ici, on élève des…Cuyyyyyyyyyyyyy:

Après 3 heures 30 de marche, nous arriverons enfin à Vaqueria (la surprise c’est que ce village est perché en haut d’une colline…) où un collectivo nous ramènera en 4 heures à Yungay.

Trois jours de trek, ça te marque un homme
Trois jours de trek, ça te marque un homme

Encore une expérience ce collectivo…Avec ce tour du monde, nous pensions avoir tout vu, mais la vie continue encore à nous surprendre.

Si en 2011, nous pensions être des fou-fous, des déglodingues, que l’aventure c’était vivre et dormir dans un van Toyota à deux en Australie, …Et bien en 2015, nous avons découvert que l’aventure, c’est d’être dans ce même van, quoique une version encore plus pourrie, identique à celle ci-dessous, jugez-en par vous même:

Seulement voilà, nous n’étions pas deux cette fois-ci, mais….20 chauffeur inclus. Avant que le chauffeur nous indique notre place, nous avons réellement cru que celle-ci était sur le toit du van. C’est donc, prostrés entre deux péruviens, la tête enfoncée dans les bras, que nous avons passés ces charmantes 4 heures de route de montagne, à flanc de précipice pour ne rien arranger…Les voyages, l’école de la vie qu’ils disaient 🙂

En résumé,

sans passer par quatre chemins, nous en avons clairement ch*é pendant ce trek, la faute à une mauvaise acclimatation depuis notre passage au niveau de la mer en Amazonie. Ne vraiment pas sous-estimer cette étape, il suffit de rester dans une ville d’altitude un ou deux jours, mâcher de la coca et le tour est joué! La preuve, notre deuxième journée à rien faire à 4 300 mètres nous a permis de poursuivre et conclure ce trek. Eva et Morgan ont été moins chanceux que nous, car en commençant par l’Est, ils n’ont eu que de la pluie pendant le premier et deuxième jour, ce qui les a conduit à rebrousser chemin et abandonner comme pas mal de gens ayant commencé la boucle par l’Est. De notre côté, même si le temps a été plutôt clément sauf sur la fin du trek, nous aurions aimé le boucler en trois jours pour garder assez d’énergie pour aller voir cette Laguna 69…Una otra vez..

Huaraz, au coeur de la Cordillère Blanche Depuis Cusco, l'hésitation aura été longue, le choix cornélien. Faut-il monter jusqu'à Huaraz pour un nouveau trek dans la Cordillère Blanche, sachant que nous ne comptons pas nous arrêter à Lima, nous les agoraphobes. Après avoir pesé les pour, les contre, ce sera évidemment oui (sinon vous ne seriez pas en train de lire cet article), l'enchantement procuré par le trek du Machupicchu ayant fortement pesé dans la balance. Pour rallier Cusco à Huaraz, capitale de la Cordillère Blanche, il convient de prendre son mal en patience. 21 heures de bus de Cusco…

La Cordillera Blanca

Note - 10%

10%

Sûrement un joli trek, mais le trek de trop pour nous !

23 comments

  1. Désolée pour vous les amis… allez, ce n’est que partie remise!
    Et la mygale est toujours vivante?

    • Pas de partie remise, on a décidé : plus de treks, c’est fini, plus jamais !!!
      Du coup, le trek qu’on devait faire en Bolivie pendant 3jours, on l’a remplacé par une journée de vélo 😉
      Pour la mygale, je ne sais pas si elle est toujours vivante car en essayant de la chasser, elle s’est retournée sur le dos et ne pouvait donc plus bouger.

    • En essayant de la faire partir, elle a paniqué et s’est retrouvé sur le dos, je ne donne pas cher de sa peau!

  2. tonton koikesesoi

    Aaaaarrrfff. Prem’s
    Je retiens le centre de production de cochons d’inde pour Christine
    Un second volcan vient de se réveiller au Chili (c’est pour cela que Seb a dormi si longtemps…)
    Belles images en tout cas et épopée digne de nos aviateurs (Guillaumet je crois) perdu dans les Andes.
    Pas gastro, mais si fromage, tout simplement le changement d’une microflore à laquelle vous n’étiez pas habitués (cela à d’ailleurs un gout des Alpes cette zones); mais listeria toujours possible ou salmonelles
    Mâcher un peu de coca (pas l’Inca) si haute altitude …
    En route pour Ignuni (Salar, mais attention c’est grand et pas tjrs facile si pluie)) si vous êtes en Bolivie ou autre? Et Iguazu Bresil c’est prévu?
    quelle route vous planifiez?
    En tout cas j’admire l’effort. Bravo (mais le Seb dans la tourbe, c’est trop typé…..)
    Tschusss

    • Ignuni c’est un nouveau salar découvert 😀 ? Nous terminerons la Bolivie par Uyuni puis direction Nord de l’Argentine puis Iguazu et Rio de Janeiro voici le programme sud-américain !

  3. Et ben ils sont coriaces les petits jeunes, félicitations vous avez tenu le choc. Tout ne peut pas toujours être parfait, c’est une expérience qui vous permettra de relativiser les petits tracas du quotidien, quand on veut on peut ! N’est-ce pas les treekeurs de l’extrême ♡♡♡

  4. J’ai lu votre article dans la nuit, je me suis rendormi en rêvant que je faisais une gigantesque rando et que je mourrais piquer par une mygale !
    Soyez très prudent mes petits lous et surtout prenez soin de vous (vous forcez un peu sur les randos non?) Vous inquiétez pas, je nous concocte un programme pleins de rando pour votre séjour ici (et promis, à la fin, cocktails sur la plage)!

  5. La tête de Liloune pour la traversée, j’aurais pas voulu y mettre un orteil !
    Et tous ces animaux en liberté là n’attaquent pas l’humain qui randonne?
    Dingue le lagon!

    • Mauvais souvenirs que cette rivière 🙁 impossible de faire machine arrière, une fois mais pas deux.
      En fait, la mygale (que je n’ai pas vu, grâce à mon super chéri qui m’a protégé) a essayé de bondir sur les jambes de Malcom (le hollandais), autant te dire qu’il a bien flippé.

  6. 20 dans CE van?! MAZETTE !

  7. si vous avez du reseau/web, voila des blogs/photos sur la laguna 69 (et pour les curieux)
    http://lesglobeblogueurs.com/laguna-69-on-prend-notre-pied/
    http://www.votretourdumonde.com/laguna-69/
    Turquoise, turquoise….

    • Tu remues le couteau dans la plaie arrrh 🙁 Nous sommes bien conscients de ce que nous avons raté mais nous nous sommes consolés avec la Laguna au col de Punta Union et puis, le jour après le trek (prévu initialement pour la Laguna 69), il faisait vraiment moche en montagne nous n’aurions pas vu grand chose;-)

  8. Lupinus mutabilis: Lupin bleu (?) ou l’autre Lupinus polyphyllus (?)

    pour la grande inflorescence aussi de type Fabacée, vous m’avez fait souffrir ….là aussi c’est le trek de trop
    mais je l’ai!!! YES!!
    Giant lupines (Lupinus weberbauerii)
    http://botany.cz/en/lupinus-weberbaueri/
    http://naturewatch.org.nz/taxa/429517-Lupinus-weberbaueri

    Aaarffffff;……

  9. haha, la tête de la Lile dans le pédiluve andin !!

    Bravo, vous êtes des héros ..

    De plus, les treks c’est comme les petits ports charmants, faut pas en abuser 🙂 🙂

  10. Moi je dis chapeau les Lovely planet! Mais dommage d’abandonné les treks pour une mauvaise expérience. (dis celle qui n’en a jamais fait de plus de une journée 😉 ). Par contre ce qui me frappe à force de lire vos articles c’est que à chaque foi que vous aller en rando, vous devez payer pour accéder à la montagne. J’avoue que je trouve ça un peu bizare en Nouvelle Zélande ou en France, je n’ai jamais eu a payer pour faire une rando. Pour moi la montagne c’est gratuit. Enfin courage pour la suite 🙂

    • Merci Emeline, t’inquiète s nous n’abandonnons pas, nous faisons juste une pause 🙂 Nous nous sommes faits la même remarque pour la montagne, en même temps la France et la NZ sont des hyper-puissances, le Pérou non…Cela devient très très cher de faire du tourisme dans ces pays en développement tu raques pour tout et n’importe quoi

  11. Quand ça veut pas… Ça veut pas ! Vous avez effectivement du en baver.
    Je suis arrivé sur votre article par le lien qu’un de vos lecteurs a mis vers notre rando vers la laguna 69… Que vous auriez bien plus mérité que nous !
    Mais bon, c’est aussi ce genre d’expériences qui rendent les voyages inoubliables, quelques semaines, mois, années plus tard on y repense avec le sourire aux lèvres.
    Quand à l’aventure van à 20 passagers, ça me rappelle des souvenirs 😉 Le plus hallucinant étant probablement au Sénégal un car rapide où l’on pouvait voir le sol, tassés à je ne sais plus combien (vaut mieux plus compter après un certains point) et surtout, qui n’avait pas de freins… Mais pas du tout de freins, genre il fallait bien 200/300 m pour s’arrêter à chaque passager qui voulait monter. On a eu un peu peur (doux euphémisme).
    Bonne route !

    • Salut Les Globe-blogueurs ! Marrant que vous soyez tombés ici, figurez-vous que vous nous avez beaucoup inspiré pour notre Tour et que votre blog nous a bien aidé ! Comme vous dites, des fois, ça ne veut pas, nous en garderons tout de même un bon souvenir avec un petit regret pour la Laguna 69 (qui nous obligera à revenir !) En tout cas, super carnets de voyages, continuez comme ça ! Bonne route les Globe-Blogueurs !

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