Le Lac d’Atitlan, le bijou du Guatémala

Aldous Huxley écrivait:  » Pour moi, le lac de Côme touche aux confins du pittoresque, mais le lac Atitlán est le lac de Côme embelli de plusieurs volcans immenses. C’est vraiment au-dessus de tout ».

Il n’avait pas tort ce bon vieux Aldous ! Imaginez un immense lac, ceint de trois volcans (San Pedro, Toliman et Atitlan) culminant tous à plus de 3 000 mètres…le décor est posé.

Plusieurs pieds-à-terre possibles quand vous approcherez ce lac d’origine volcanique: la bruyante et touristique Panajachel à éviter, San Pedro de la Laguna en plein boom, San Marcos de la Laguna le village des hippies et San Juan de la Laguna, petit village encore paisible (pour combien de temps ?). Nous jetterons notre dévolu sur ce dernier.

La Semana Santa bat toujours son plein, ici on célèbre religieusement l’évènement en suspendant des fruits et légumes en hauteur:

Ce village est peuplé par la communauté Tzutuhil, descendante des Mayas, et respire encore l’authenticité et la douceur de vivre, nous nous sentons tout de suite à l’aise ! San Juan arbore plusieurs fresques qui racontent la vie des habitants, leur histoire, leur culture, un vrai musée à ciel ouvert:

 

La pharmacie, c’est universel !

On reprend un peu des forces avant de repartir de plus belle, ici chaque repas est agrémenté de tortillas :

Qu’il est beau mon camion:

Un dessin plutôt évocateur:

Et puis, tout à coup, nous entendons des chants, des cris, des rires de l’autre côté du village…Les processions continuent et les femmes guatémaltèques arborent leurs plus beaux Huipils, l’habit traditionnel local:

L’ascension du Volcan San Pedro (3000 mètres)

Hors de question de s’arrêter en si bon chemin, nous décidons le lendemain de nous attaquer au volcan San Pedro, qui culmine à 3 000 mètres d’altitude, le départ s’effectuant 1 200 mètres plus bas.

Les terres volcaniques sont réputées fertiles: ici c’est le café qui est à l’honneur et est cultivé à flanc de volcan.

Nous commençons à prendre un peu de hauteur…En bas, c’est San Pedro de la Laguna et en face sur l’autre rive, le village hippie San Marcos où nous irons contempler le lendemain le volcan que nous avons gravi.

Lily ! Redescends !

A compter de 2 000 mètres d’altitude, des panneaux nous indiquent l’altitude tous les 100 mètres de dénivelé, comme pour nous aider psychologiquement.

Yes ! 3000 ! A nous la récompense…

Et comme si ce n’était pas suffisant, nous sommes seuls en haut du volcan, seuls au monde pour contempler ce panorama sur un des lacs les plus beaux au monde…

Chaque ville autour du volcan est difficilement accessible par la route et un système de petits bateaux navettes, les lanchas, s’est développé pour traversé le lac en une trentaine de minutes.

C’est sûr, nous avons trouvé notre petit paradis…et il s’appelle A.T.I.T.L.A.N