Le Pavillon d’or, le Château de Nijō et la Bambouseraie de Kyōto (京都市)

Triste journée que ce jeudi 8 janvier 2015 où nous nous réveillons avec l’affaire Charlie Hebdo qui fait la une des titres dans le monde entier.

Une pensée à toutes ces victimes de cet acte de barbarie, et un hommage particulier à Tignous, que Seb et sa famille ont côtoyé deux années durant pendant le Festival du Vent en Corse où il était rédacteur en chef. Gamin, je me souviens attendre avec impatience tous les matins la sortie du journal du festival, rempli de ses caricatures.

Kinkaku-ji, le temple au pavillon d’or (金閣寺)

Deuxième journée à Kyōto et le temps défile à une vitesse! Cette ville possède un tel patrimoine culturel qu’on ne sait plus où donner de la tête et choisir entre le temple A ou le temple B devient cornélien. Allez, le programme de la journée est finalement arrêté et nous commençons celle-ci avec le Kinkaku-ji, le temple au pavillon d’or.

Le temple central est recouvert de feuilles d’or et se réverbère dans l’étang, ce qui donne une scène assez surréaliste et représente une des cartes postales les plus connues du Japon.

Le reste du parc ne représente pas de grand intérêt, une fois que l’on a contemplé le pavillon d’or.

 Ryōan-ji, le jardin zen japonais (竜安寺)

Nous poursuivons nos visites avec le Ryōan-ji, un des plus grands et célèbres jardins zen du Japon.

Il est constitué d’un jardin de pierres, quinze exactement dont la particularité est la suivante: elles sont disposées d’une telle manière que, quelque soit l’endroit où l’on se place, il est impossible de voir les quinze pierres en même temps !

Le second intérêt du temple est son tsukubai, ces petits bassins d’eau que l’on retrouve dans les jardins japonais et qui permettent de se rincer la bouche et les mains avant la cérémonie du thé. Celui-ci est gravé avec les symboles suivants 吾, 唯, 足, 知 qui mis bout à bout signifient « Je connais seulement la satisfaction », un concept cher au boudhisme.

 

La bambouseraie d’Arashiyama (嵐山)

Petite pause nature au milieu du vacarme du centre-ville. C’est calme. C’est vert. C’est chouette. Ca nous rappelle Bali et ses rizières d’un vert…

 

Certains bambous atteignent jusqu’a vingt mètres et plus.

Le château de Nijō (二条城)

Le château de Nijō (二条城), est l’oeuvre de Tokugawa Ieyasu, le premier Shogun (« général ») de la dynastie Tokugawa.

La particularité de son palais Ninomaru est son « parquet rossignol » : chaque pas fait crisser le bois du parquet et émet un son d’oiseau, trop fort ! Il s’agissait à l’époque de détecter la présence de tout individu dans les lieux. Un sacré système anti-intrusion !

 Les jardins du château et ses palmiers, protégés pour l’hiver, d’un style particulier :

Le départ pour Tōkyō (東京)

L’heure est déjà aux au-revoir, direction Tōkyō. A peine le temps d’engloutir deux trois sushis dans un bar à sushi typique avec commande sur écran digital et tapis roulant, que nous grimpons dans le Shinkansen, un des trains les plus rapides et sûrs au monde (vitesse de pointe maximale de 320 km/h), avec nos petits encas « Vie de France », bons Français que nous sommes.

Oyasumi / おやすみ。/ Bonne nuit !