Ouvéa, l’île la plus proche du Paradis

Ouvéa, le paradis sur Terre

Avant-dernière étape de notre séjour en Kanaky, Ouvéa, une des trois îles Loyautés (avec Lifou et Maré) que nous avons choisi pour la beauté de son lagon et sa plage paradisiaque de 25 km de long ! Lovely Planet se prend un peu des vacances au milieu de son Tour du Monde… (ils manquent pas d’air ceux-là tiens !).

Souvent présentée comme l’un des plus beaux atolls du Pacifique, les gens la surnomme l’île la plus proche du Paradis depuis le roman de la Japonaise Morimura en 1966, dédié à cette île. En France, elle est aussi tristement réputée pour sa prise d’otages en mai 1988 qui a fait 19 morts. Voici un petit extrait de Wikipédia à ce sujet:

Le 22 avril 1988, des indépendantistes Kanaks du FLNKS attaquèrent le poste de gendarmerie de Fayaoué, tuant trois gendarmes par balle. Un quatrième grièvement blessé par un coup de tamiok mourra le 24 avril. Les indépendantistes prirent en otage vingt-sept gendarmes dont une moitié fut emmenée dans une grotte près de Gossanah. Les seconds seront relâchés sur ordre du chef de Mouli. La population, qui n’avait pas été prévenue de l’attaque et de ses conséquences, refusera dans tous les villages traversés de fournir aux preneurs d’otages et à leurs prisonniers et gîte et nourriture. Ils devront se satisfaire des rations de l’armée emportées par précaution. La grotte n’appartenait pas au village de Gosana. Elle était la résidence du dieu Watetô, dont les prêtres étaient deux frères, tous les deux pasteurs protestants, en poste à Lifou au moment des événements, où ils n’ont pu intervenir parce que personne n’était au courant. Depuis, ayant pris leur retraite et revenus sur Ouvéa, les deux frères Wete ont interdit la grotte à qui que ce soit et arrêté les visites. Le 5 mai 1988, trois jours avant le second tour des élections présidentielles, cette prise d’otages se termina par un affrontement violent. Les forces de l’ordre donnèrent l’assaut sur ordre des autorités françaises, l’ordre de marche des troupes spéciales venues de France portant, constitutionnellement, la signature du président de la République François Mitterrand. Un total de dix-neuf preneurs d’otages et deux militaires furent tués, lors de l’assaut qui dura plusieurs heures selon la version officielle de l’armée. Contrairement à cette version, plusieurs enquêtes journalistiques affirment que la plupart des otages et des ravisseurs sont sortis vivants de la grotte et que l’armée française aurait participé à des exécutions pour venger les gendarmes tués. Cette enquête n’a jamais été dévoilée officiellement, car les accords de Matignon prévoyaient l’amnistie des responsables, Kanaks et militaires. Sur les dix-neuf preneurs d’otages, douze avaient une balle dans la tête. En 2008, Michel Rocard déclarera avoir été au courant qu’« il y a eu des blessés kanaks et deux de ces blessés ont été achevés à coups de bottes par des militaires français, dont un officier ». Mathieu Kassovitz a adapté au cinéma cette prise d’otage dans L’Ordre et la Morale, en reprenant le point de vue du capitaine de gendarmerie (GIGN) Philippe Legorjus.

Après un petit vol de 30 minutes entre Nouméa et Ouvéa avec la compagnie Air Calédonie , nous atterrissons au Paradis:

Petites anecdotes pendant notre attente à l’aéroport de Nouméa: tu peux présenter à peu près tout et n’importe quoi comme pièce d’identité pour embarquer, même si c’est périmé depuis deux ans, tant que la photo est ‘à peu près reconnaissable’ ! Quant aux petites annonces dans le journal local, ils sont chauds sur les îles…

Nous arrivons en début d’après-midi au Gîte Moague, qui est le seul de l’île dont les paillotes donnent sur la plage…

L’accueil est peu chaleureux mais nous ne pouvons pas nous plaindre, avec une telle vue, l’eau est réellement à 30 degrés et est de toute beauté ! Nous faisons du pouce pour nous rendre à la pointe Sud de l’île pour faire un peu de PMT et nous détendre sur « notre plage privée » que nous trouvons un peu au hasard.

Il faut avoir qu’ici, le tourisme est marginal contrairement à l’île des Pins: pas de paquebot, pas de bateau de tourisme, juste un avion de 50 places trois fois par semaine, c’est pourquoi nous nous retrouvons aisément seul au monde dans ce petit coin de Paradis:

Notre plage privée où nous restons près de deux heures à profiter, profiter, profiter:

Le pont de Mouli et le trou bleu d’Hanawa

Logeant à la pointe sud du croissant que forme Ouvéa, nous nous trouvons tous près du Pont de Mouli qui rallie la pointe Sud au reste de l’île. Se poser sur le pont et observer les eaux transparentes du pont pour détecter les animaux marins, sauter depuis le pont et faire du PMT sont les activités préférées du coin. Attention, se baigner uniquement du côté droit du pont en direction du Sud, l’autre côté étant Tabou car c’est une réserve naturelle.

En 10 minutes, nous observons des raies Manta, et en allant sous l’eau, nous nous retrouvons nez à nez avec une énorme tortue, qu’on ne se lasse jamais d’observer.

Nous poursuivons notre visite avec le trou bleu D’Hanawa, un énorme trou d’eau au milieu de la forêt:

En chemin pour le trou bleu d'Hanawa
En chemin pour le trou bleu d’Hanawa

Un projet immobilier ne s’est jamais terminé ici et les cases ont brûlé. Il s’agissait d’un projet lancé par un « métro » mais ici, il est très difficile de s’établir sans créer de fortes jalousies…

C’est tout pour le moment...A demain pour la suite du périple au Paradis…

8 comments

  1. Dites, il faut bien manger quand même, je ne vous trouve pas très épais!!
    Et la photo de la tortue 🙂 ?
    Enjoy!!!

  2. Ça a l’air trop beau! Tout ce bleu!

  3. Triste épisode dans un tel paradis … Have fun (et je pense que vous ne vous en privez pas !)

  4. Comment ça peut être si bleu?
    Et mais dis donc mon Seb, t’as fondu non?!

  5. ça donne envie d’aller y faire un tour ! 😀

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