Aux confins de l’Amazonie péruvienne: la Collpa de Chuncho [2/3]

Un tour dans la jungle, la nuit !

A mi-chemin de la Collpa de Chuncho, le refuge El Gato est un endroit privilégié, au coeur de la jungle pour observer la faune la nuit, la plupart étant noctambules. Petit retour en arrière sur la première nuit du trek: Seb part seul avec Eva et Morgan tandis que Lily préfère rester au chaud pour la ballade de nuit.

Les phasmes, toujours aussi discrets:

Ceux qui n’aiment pas les bêtes à 8 pattes, passez votre chemin sur les deux prochaines photos:

Une espèce de triton:

Le refuge El Gato, la nuit tombée, au coeur de la jungle:

La Collpa de Chuncho

Levé à l’aube pour aller observer la Collpa, nous passons devant d’énormes tamis, dédiés à la recherche d’or. La prospection aurifère bat son plein dans la région de Madre de Dios, et même si ces petites entreprises ne semblent pas  poser trop de problèmes avec leurs faibles moyens, le gouvernement Péruvien a lutté et lutte depuis plusieurs années contre les grandes industries d’extraction qui déforestent à tout bout de champ à la recherche de la moindre pépite. La pratique aurait cessé, mais il serait déjà trop tard. L’équivalent en or de 7 milliards d’euros ont été extraits mais c’est tout un eco-système, d’une valeur inestimable qui a été détruit…

Au passage, nous découvrons un magnifique papillon Hibou, le Caligo, la provenance de son nom est implicite :

La Collpa, la Collpa, mais c’est quoi ça une Collpa ? Une collpa, c’est un mur d’argile le long de la rivière Tambopata où tous les matins, des dizaines d’Aras de toute sorte viennent s’accrocher l’espace de quelques minutes. Pourquoi ? Vous allez bientôt comprendre.

Les Aras vivent et fonctionnent toujours en couple. Voici des Aras à ailes vertes et des Aras rouges (Scarlet Macaw avec une tâche jaune supplémentaire):

Les Aras bleus:

La Collpa de Chuncho, où les perroquets ne vont pas tarder à descendre:

Ce mur d’argile, est rempli de minéraux. Tous ces perroquets se nourrissent aujourd’hui de fruits, de graines qui sont toxiques pour eux. Les sels minéraux contenus dans ce mur d’argile, leur permettent de neutraliser la toxicité de ces fruits, c’est pourquoi tous les matins ces oiseaux viennent se « remplir » en minéraux avant de débuter leur journée. C’est également un moyen pour eux de socialiser. Il existerait seulement deux Collpa aussi grandes en Amérique du Sud.

Seb souhaitait absolument observer un Capybara en liberté. Il sera à moitié récompensé, puisque nous en découvrons un mort, sur les rives. Il aurait été attaqué par un anaconda.

Animé, cela ressemblerait plus à cela, c’est quand même plus mignon n’est-ce pas ,:

Il est l’heure de rentrer au bercail, avant notre prochaine étape pour le Lac Sandoval. Notre guide, Yoni, est tout pensif, qu’est-ce qu’il nous prépare ?:

6 comments

  1. Chantal et Pierrick

    ah ces perroquets que de magnifiques couleurs . dommage pour le Capybara , tous doivent manger …

  2. le grand problème de l’orpaillage c’est le mercure et/ou les cyanures…achtung les poissons dans le coin
    c’est le tapissage du gésier par l’argile qui est important pour détoxiquer
    encore plus de capibara dans les zones de lagunes plus ouvertes (moins d’arbres) type laguna de Ibera au Nord de l’argentine (zone Missiones) ou au pentanal (Paragay)
    pas trop le temps (ni les compétences) pour trouver les noms de ces insectes et archanides et leur lézards prédateurs

  3. lepiafryan(le vrai)

    aaarrrffff !! Tonnerre de Brest, Mille millions de mille sabords a voir tous ces Aras vous n’avez même pas pensé à prendre des nouvelles du Capitaine Haddok
    Bande de Bachi-bouzouk
    http://media.topito.com/wp-content/uploads/2007/08/haddock-600×434.jpg

  4. Intéressant 🙂 !

  5. Waouh! Etonnant les aras tout bleu! Superbes!

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